C'est un des grands thèmes des objecteurs de croissance : le ralentissement contre le culte de la vitesse
Quelques idées (à mettre en débat)
L’accélération exclut chaque jour davantage d’entre nous, en commençant par les plus faibles, et nous condamne à une folle fuite en avant
Sortir du tout-TGV au profit des lignes régionales.
La civilisation de l’automobile n’est pas soutenable.
Face au « toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus souvent » du productivisme, nous voulons cultiver la devise « lentement, avec plus de saveurs et de profondeur » : un nouvel art de vivre où l'intensification prenne le dessus sur la distance.
Démanteler les « sports mécaniques » motorisés.
La voiture individuelle nous permet de nous déplacer davantage, mais elle a généralisé l’individualisme, la pollution, la violence en ville et l’insécurité (un mort toutes les heures sur les routes de France).
Créer un vrai réseau de transports en commun urbain peu cher, dense, sécurisé et pratique (intermodalité permettant d’emporter vélo, rollers et trottinette dans les tramways et les métros).
Pour un véritable espace public calme et convivial. En ville, les voitures colonisent tout l’espace, terrorisent les personnes âgées, les enfants et leurs parents.
Reconvertir une partie du réseau routier existant en chemins de fer, en axes piétons, en pistes cyclables.
Adopter le programme slow-food pour les écoles
Adhésions de nos villes au mouvement international des villes lentes